Arthrose et prise en charge : comment se passent les remboursements ?

L’arthrose est une pathologie qui se traduit par la dégénérescence des cartilages. Celle-ci entraîne des douleurs et limite les mouvements des patients. Il est aujourd’hui impossible de guérir de l’arthrose, seuls les symptômes peuvent être soulagés. La prise en charge de la maladie est propre à chaque patient et s’adapte à la condition de ce dernier.

Comment se passent les remboursements en cas d’arthrose ?
Comment se passent les remboursements en cas d’arthrose ?

Un parcours de soins coordonnés

L’arthrose est un rhumatisme, mais aussi est surtout une maladie chronique qui nécessite un suivi médical important. Les patients sont suivis par leur médecin généraliste, c’est lui qui coordonne la prise en charge, qui organise les soins et prescrit les traitements médicamenteux. Dans les cas les  plus sévères, les patients bénéficient également d’un suivi par un rhumatologue.

Pour que ces rendez-vous chez le spécialiste soient remboursés de manière optimale, le patient doit y avoir été envoyé par son médecin traitant respectant ainsi, le parcours de soins imposé par la Sécurité Sociale.

Pour qu’une consultation chez un rhumatologue soit bien remboursée, il faut que le patient respecte le parcours de soins imposé par la Sécurité Sociale.
Pour qu’une consultation chez un rhumatologue soit bien remboursée, il faut que le patient respecte le parcours de soins imposé par la Sécurité Sociale.

Une bonne mutuelle

Pour être bien remboursé de ses consultations, de ses soins, de ses examens et de ses médicaments, il est primordial d’avoir une excellente mutuelle. Cette dernière réduira nettement le ticket modérateur, à savoir les frais de santé qui restent à la charge du patient que celui-ci souffre d’arthrose du genou ou d’arthrose aux cervicales. Elle pourra également rembourser certains actes de médecines douces comme l’ostéopathie, particulièrement bénéfique en cas d’arthrose.

Une prise en charge insuffisante

L’arthrose est une maladie chronique

et invalidante. Parce qu’elle n’est pas reconnue comme une affection de longue durée, les patients ne peuvent avoir accès à une prise en charge à 100%. La vigilance s’impose donc pour que chaque malade puisse bénéficier d’une protection sociale optimisée et adaptée à ses besoins.